Biographie
Née à Montréal en 1978, Véronique Cyr a fait paraître cinq livres de poèmes, puis, un récit, La jeune fille des négatifs, aux éditions Les Herbes rouges en 2022. Elle a réalisé plusieurs lectures publiques au Québec et en Europe, a publié des textes dans les revues Exit, Moebius, Le Sabord et Estuaire (dont elle a été directrice littéraire de 2014 à 2017). Elle a reçu le prix Joseph S-Stauffer du Conseil des Arts du Canada en 2011. En 2014, elle est lauréate de la bourse Jean-Pierre Guay de l’UNEQ et son livre Force de traînée se retrouve finaliste au prix Alain-Grandbois. En 2020, elle reçoit le Prix Félix-Antoine-Savard du Festival de poésie de Trois-Rivières. Ses thèmes de prédilection sont l'enfance, la mémoire, l'intime et le collectif, les liens familiaux et amoureux.
Entrevue
Oui, je lisais énormément. Un peu de tout, mais j'avais une attirance toute particulière pour les soeurs Brontë, Maupassant, Anne Hébert, Victor Hugo, Stephen King. Dès que j'avais une minute libre entre deux cours, je lisais. La poésie est arrivée dans ma vie au milieu du secondaire avec Baudelaire, Rimbaud, Nelligan, Marie Uguay, notamment.
À l'adolescence, à force de lire de la poésie, je suis entrée progressivement dans le travail du vers, de la forme poétique, j'ai publié mon premier recueil de poèmes à l'âge de 26 ans.
Comme un travail souterrain, archéologique, musical, qui porte la voix dans ses retranchements les plus organiques.
La cartographie du premier amour, l'adolescence, la nature, le territoire du vertige.
Probablement un poème de Carole David, de Tania Langlais, de Roger Des Roches, d'Hélène Monette ou de Michaël Trahan qui sont des poètes que j'affectionne tout particulièrement.